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et délaissés. Le Roi de Thsi s’écria : Ô la belle parole ! Mencius reprit aussitôt : Si votre Majesté la trouve si belle, pourquoi ne la met-elle pas en pratique ? » Meng-tseu, Liang-hoeï-wang, seconde partie ; Tchang, cinquième.

(11) Les arts magiques ou occultes sont la médecine, l’art de tirer les sorts, l’astrologie et la physiognomonie. On distingue aussi ceux qui cultivent les sciences en neuf classes, qu’on appelle les neuf Lieou. En voici les noms :

1. Jou kia lieou, les Lettrés.

2. Tao-kia lieou, les Tao-sse.

3. Yen-yang kia lieou, les sectateurs des deux principes.

4. Fa kia lieou, les gens de loi.

5. Me kia lieou, les philanthropes.

6. Tsoung-houng-kia lieou, ceux qui se conduisent à tort et à travers, ou per fas et nefas.

7. Tsa-kia lieou, ceux qui ont des occupations mélangées.

8. Noung kia-lieou, les laboureurs.

9. Siao choue kia lieou, ceux qui font des compositions peu relevées.

Le Khang-hi Tseu-tian, le Tching-tseu thoung, et les autres ouvrages que j’ai sous la main ne donnent pas d’autres éclaircissemens sur les neuf lieou, pour lesquels il faut voir le Wen hian thoung khao, k. 209 et suivans, jusqu’au deux cent vingt-neuvième.

Les sectateurs de la raison et de la vertu sont les Tao-sse. Ils se donnent ce beau titre, parce qu’ils reconnaissent, pour premier principe de