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faire de nouveaux progrès dans la sincérité et dans la droiture ; qu’ils obtiennent par-là le bonheur qu’ils méritent. Et quant à ceux qui, peu instruits des devoirs de la morale, sont restés jusqu’à ce moment dans les ténèbres et dans la corruption, qu’ils se hâtent de se corriger et de rentrer dans la bonne voie, s’ils veulent se préserver des malheurs qui les menacent.

Je me croirais indigne des bontés que le Ciel suprême a pour moi, comme pour les êtres vivans, si je ne mettais toute ma sollicitude à la conversion et à l’instruction de mes peuples. Que ces derniers emploient de leur côté tous leurs efforts pour en tirer des fruits heureux.

Cette préface a été écrite la douzième année Chun-tchi (1655), à la première lune, un jour heureux.