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croire que c’était une édition impériale, et par conséquent un livre approuvé dans tout l’empire.

Je me propose de faire successivement passer dans notre langue les différens ouvrages philosophiques ou religieux qui n’ont pas encore été traduits du chinois. Le Tao-te-king, ouvrage aussi respectable par son antiquité que par le nom de son auteur et l’excellence des maximes qu’il contient, est le premier que je compte publier. Ce n’est que lorsqu’il aura été traduit qu’on pourra prononcer avec connaissance de cause sur la doctrine religieuse des Tao-sse. Quant aux Bouddhistes, il faut bien d’autres matériaux pour les juger. Un fragment d’un de leurs livres, que j’ai inséré dans l’Appendice de mes Recherches sur les langues tartares, pourra donner une idée de leur métaphysique. Mais un traité com-