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en moi le vieil homme, car c’en est bien fini de lui, monsieur, et par un événement bien inattendu.

M. Le Varlon de Verrigny se tut un instant.

– En vérité, il ne fallait pas moins que quelque étonnante conjoncture pour me retirer du bourbier où je retombais sans cesse. Vous m’y avez vu, par deux fois, et, aujourd’hui, en une circonstance assez particulièrement honteuse. Que ce spectacle au moins vous serve. Apprenez-en où peut mener ce goût des femmes que vous considérez comme un effet de la nature et dont je vous ai entendu plaisanter. Sachez à quelle violence et à quelle fureur il peut conduire et comment il peut faire de nous ce que vous voyez qu’il a fait de moi.

M. de Bréot continuait à écouter M. Le Varlon de Verrigny.

– Oui, monsieur, j’espérais satisfaire décemment et obscurément cette sorte de désir, quand M. Floreau de Bercaillé, entre deux arguments de sa démonstration, m’indiqua la fille de ces bonnes gens. Puisque je ne pouvais enlever de mes reins l’aiguillon qui les enflamme, ne valait-il pas mieux éviter le scandale à ma faute ? Vous savez le bruit fâcheux de mon aventure dans la grotte