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LA CORBEILLE DES HEURES


Ni l’inflexible voix de bronze
Du campanile ou des horloges,
Ni l’heure qui sonne dans l’ombre,
Ni l’angélus qui sonne à l’aube ;

Jamais il n’est plus dans nos vies
Qu’imperceptible et taciturne,
Quand il effeuille en l’eau pâlie
Les pétales du clair de lune.