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secrètes cupidités ! Néanmoins, par instants, Geneviève a le sentiment que se trame quelque chose entre ce dangereux maniaque et ce Tartufe femelle ; mais la tendre Geneviève Alquier n’est point de force à déjouer l’intrigue qui s’ourdit derrière elle. Les Vipreux ne se démasquent pas aisément. Il faut, pour que Geneviève Alquier y voie clair, la mort de Capdenat, l’ouverture du testament par lequel il déshérite frauduleusement ses enfants au profit de Mlle Vipreux. Alors le serpent relève la tête et darde son venin. L’argent, la maison sont à elle. Que Geneviève, poussée par son mari, ne s’avise pas d’un procès en captation. Mlle Vipreux a pris ses précautions. Elle a entre les mains une lettre compromettante, écrite par Geneviève à son amant, et qui, remise à M. Alquier, l’édifiera sur la conduite de sa femme. Alors Geneviève Alquier, terrifiée, se tue. Renaude Vipreux a