Page:Régnier - La Cité des eaux, 15e éd.djvu/113

Cette page a été validée par deux contributeurs.


ÉPIGRAMME


Pour que ton rire pur, jeune, tendre et léger,
                S’épanouisse en fleur sonore,
Il faut qu’avril verdisse aux pousses du verger,
                Plus vertes d’aurore en aurore,

Il faut que l’air égal annonce le printemps
                Et que la première hirondelle
Rase d’un vol aigu les roseaux de l’étang
                Qui mire son retour fidèle !