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riques de Sagesse et de Vertus devant qui, sous des architectures, s’agenouillent les pures Licornes aux sabots de cristal, tantôt d’une robe bleue comme l’ombre des arbres sur l’herbe, l’été, ou mauve comme ces coquilles qu’on trouve sur le sable des grèves grises, là-bas, près de la Mer, soit glauque et encoraillée ou d’une mousseline couleur de l’aube ou du crépuscule, selon que le caprice des plis en diminuait ou en augmentait la transparence mais, le plus souvent, couverte d’une longue cape de laine grossière et coiffée d’une coiffe de toile, car, si elle portait parfois l’une des cinq belles robes que son mari lui avait données, elle préférait pourtant à leur apparat sa cape et sa coiffe.

Lorsqu’elle fut morte, après avoir survécu à son époux, et que le vieux manoir eut croulé d’âge et d’oubli, c’est ainsi qu’elle, seule d’entre les ombres, qui errent parmi l’antique décombre, y revient vêtue et qu’elle m’apparut, peut-être, sous les traits de la paysanne, qui m’introduisit là, ce soir, et, debout, de la rive, me regardait m’éloigner au bruit des rames sur l’eau morne et à travers la Nuit taciturne.