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mon latin, ce à quoi ne cessait de m’inviter le bon abbé Clercati. Pour lui, un homme qui savait à fond le latin n’avait pas son égal au monde. Le bon abbé considérait la connaissance de cette langue incomparable comme le seul but valable de l’existence, et l’amitié qu’il avait pour moi venait toute des quelques dispositions que je montrais pour cette étude. Il ne se passait pas de jour qu’il ne me fît l’éloge de cette science latinesque qu’il était fier de m’avoir transmise et qu’il comptait bien conduire en moi à sa perfection. Aussi m’appelait-il parfois, en riant, son : Exegi monumentum, comme si je dusse représenter le pinacle de sa pédagogie.

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Vers la fin de la cinquième année de mon séjour chez l’abbé Clercati se produisit enfin