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À cette époque, alors que j’allais atteindre l’âge de quatorze ans, se place un événement dont les conséquences furent, pour moi, si importantes que je demande la permission de m’y étendre avec quelque détail. À l’occasion du mariage d’une de leurs nièces, le comte et la comtesse Vallarciero décidèrent de donner un grand divertissement à toute la noblesse de Vicence et des environs. Bien que ma mère eût assisté maintes fois en imagination aux Fêtes qui se célèbrent chez le Grand Turc et Grand Mogol, la nouvelle de celle qui devait avoir lieu au palais Vallarciero ne laissa pas de l’intéresser et vous pensez que, pour ma part, je n’y demeurai pas indifférent. Durant les jours qui précédèrent cette cérémonie, je quittai moins que jamais ma borne d’observation, et ce qui se passait au palais Vallar-