sujet hors ligne, je m’acquittais très convenablement des emplois que l’on me confiait, que j’étais ponctuel, attentif, ne rebutant aucun travail et que j’avais même, dans ma façon de recevoir les coups de bâton, quelque chose d’inimitable.
Je n’avais donc pas aux yeux du signore Capagnole de particulier sujet de tristesse, aussi me taquinait-il parfois sur le chapitre de mes rêveries. Il me disait :
— Voyons, Tito, mon ami, quitte donc ce front morose et cette mine renfrognée. As-tu quelque ennui d’argent ou quelque peine de cœur ? Non, alors réjouis-toi et accepte ta destinée. Oui, je sais bien qu’elle n’est pas ce que tu souhaitais qu’elle fût. Mais tu n’es pas le seul dans ton cas. Qui te dit que je me suis toujours senti fait pour conduire une troupe de comédiens ? Sais-tu si je n’eusse pas préféré aux chandelles du tréteau les cierges de l’église ? Qui t’assure que je n’aie pas désiré