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l’abbaye d’évolayne

qui n’en ont pas. Dans l’ordre spirituel je suis trop pauvre pour que ma pitié soit bienfaisante. Je ne puis donner aux autres un Dieu auquel je crois à peine, ni la paix que je ne possède pas, et mon cœur n’appartient qu’à un seul être.

Elle remit aux sœurs de Saint-Vincent de Paul une somme importante pour les familles auxquelles elle s’était intéressée et, certaine que cet argent serait plus sagement distribué que par elle, partit pour les montagnes.