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LA GROTTE
Elle

Je t’apparus au seuil en larmes de la Grotte
Merveilleuse où pendaient en gemmes de cristal
Les pleurs adamantins que la pierre sanglote.


L’écho mystérieux du vieil antre natal
Répercuta l’appel de la trompe marine
Que tu sonnas à pleine bouche, ô blond Héros
D’une aventure fabuleuse, au ras des flots
En rumeur sous la proue heureuse qui domine
Le blanc tumulte des écumes de la Mer
Déferlante jusques au sable de la grève