Cette page a été validée par deux contributeurs.
LE VERGER
Je vis de la fenêtre ouverte sur le Rêve,
Au cadre fabuleux d’un vieux site écarté,
Un verger merveilleux de rosée et de sève
Apparaître à travers l’aurorale clarté
De l’heure où l’aube naît dans la nuit qui s’achève.
L’éveil d’un jour d’azur en un décor d’Avril
Chantait parmi la joie étrange des feuillées ;
La pelouse propice aux siestes sans péril
Allongeait ses tapis de verdures mouillées
Pour l’agenouillement d’un aveu puéril.