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VII

Les violons chantent derrière le décor
Où la vigne en treillis grimpe à quelque terrasse,
Et la fille du roi regarde ce qui passe,
Accoudée au balustre en son corsage d’or.

Les violons déjà chantent un pleur d’accord,
La musique déjà plus lointaine s’efface
Dans l’assourdissement de la forêt vorace
Et vers l’occident clair un écho vibre encor !

Et deux amours se sont croisés. Le rêve et l’âme
Du baladin errant et de la pâle Dame
Se sont joints, et chacun de cette heure a gardé,

Elle la louange que le passant a dite,
Et lui, sur sa perruque et sur son front fardé,
Le signe rayonnant d’une Étoile insolite.