Premier livre des Métiers, comme on désignoit jadis le Registre d’Étienne Boileau. Les privilèges des communautés religieuses à Paris y sont rangés sous la rubrique : Tierce partie de ce livre, ce qui paroît prouver qu’à l’époque où le manuscrit fut fait, on regardoit ces pièces comme ayant été rassemblées pour former la troisième partie du Registre d’Étienne Boileau. Elles sont suivies de quelques autres pièces non paginées, telles que chartes royales, notes diverses, qui ne se trouvent pas dans le manuscrit B ; une longue liste des aumônes distribuées par le Roi, ainsi qu’une pièce intitulée : « Modus solvendi in thesauro de temporibus retroactis, tam per Cameram Comptorum quam alias, secundum estimationem cursus grossi turonensis, » suivie de longues tables comparatives des valeurs des monnoies de France.
D, Copie moderne sur papier, in-folio, cotée Suppl. F,
2370, et intitulée : Règlement général sur les Arts et Métiers de Paris, et sur les droits dus au Roy. Cette copie paroît
avoir été faite pour Dupré, probablement afin d’être rendue
publique ; car non seulement le possesseur l’a fait précéder
d’une savante introduction sur Étienne Boileau et sur l’origine
de ses Registres des Métiers, mais le texte a été accompagné
de notes et de tables des matières. Cependant, quelque soin
que l’on ait mis à cette copie, il n’est peut-être pas à regretter
que le projet de la publier n’ait pas eu de suite. Le langage et
l’orthographe n’y sont point conformes au manuscrit de la
Sorbonne, et beaucoup de mots y sont copiés fautivement. Le
public se seroit contenté de ce texte bâtard, et personne n’auroit
peut-être plus été tenté de donner du Livre des Métiers une
édition strictement conforme au plus ancien manuscrit.