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littéraire qu’on n’a pas encore pénétré. D’autres morceaux de littérature et de politique, dont nous n’avons pas encore parlé, sont connus pour avoir exercé la plume de Burke. Sa vie, écrite par Robert Bisset, Écossais, publiée en 1798, a été réimprimée a Londres, en 1800. M. Formic a aussi donné des Mémoires de Burke. Voici la liste de ceux de ses ouvrages qui ont été traduits en français : I. Recherche philosophique sur l’origine de nos idées du sublime et du beau, traduite sur la septième édition, avec un Précis de la vie de l’auteur, par Lagentie de Lavaisse, Paris 1805, in-8o ; II. Réflexions sur la Révolution de France, et sur les procédés de certaines sociétés à Londres, relatifs à cet événement, traduites sur la troisième édition anglaise, Paris, 1790, in-8o. Il parut en 1790 et 1791, à Paris, plusieurs éditions de cette traduction. Le manuscrit de la première fut distribué, par parties, dans trois différentes imprimeries, et publié dans moins de huit jours. Payne répondit au livre de Burke par les Droits de l’homme, traduits par Soulès, avec des notes, Paris, 1791, in-8o. Joseph Priestley entreprit aussi de réfuter Burke dans des Lettres, traduites en français sur la seconde édition, Paris, 1791, in-8o. Il y eut en France quelques autres ouvrages a l’occasion de ce même livre que M. de Lally-Tolendal, dans ses Lettres à Burke, appelle un ouvrage immortel, en regrettant seulement que l’auteur se soit laissé entraîner quelquefois au-delà des bornes de la modération ; que l’ignorance des faits l’ait conduit à plusieurs faux exposés, et qu’il ait trop souvent confondu avec des extravagances criminelles les sentimens généreux qui n’avaient cessé de lutter contre elles. III. Discours sur la monnaie de