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peut-être quelque prix au mérite de l’ouvrage même ; elles forment un commentaire perpétuel de Burke, en faveur de ceux qui, par quelque cause que ce soit, n’ont point été à portée de connaître les premiers événemens de la révolution, et qui n’en savent qu’imparfaitement l’origine et les terribles résultats. La personne qui les a tracées a vu les hommes et les choses de cette trop longue période de dé sastres…

.........Quæque ipse miserrima vidit,
Et quorum pars ipse fuit.

Il en fut le témoin, hélas ! et la victime.

(Énéide, trad. de Delille.)

Le but de ces notes est de montrer l’accomplissement des prophéties de Burke, et de répondre par des faits aux déclamations des révolutionnaires, répétées aujourd’hui par une foule d’écrivains perfides ou ignorans, et qui tendent à replonger la France dans les calamités si bien prédites par le publiciste anglais.

A. Egron.

Paris, 1er mai