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larmes aux yeux. Il se demanda si Aproska et Syssoïko étaient vivants. Le cœur lui défaillit quand il pensa qu’ils pouvaient être morts. Il ne pourrait vivre sans eux. Pour la première fois de sa vie, il ressentit une grande douleur : il avait perdu sa vache, et il avait peur de ne plus retrouver ses deux préfèrés.

Toute la route, cette idée le tortura, et il eut, en arrivant au hameau, une angoisse atroce, comme si une centaine d’ours lui rongeaient le cœur.

VII

Pila craignait d’arriver tout droit chez lui. Aussi se dirigea-