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4) Celui qui reçoit l’avantage de deux ou plusieurs coups ne doit pas, en les faisant, dépasser la ligne médiane de l’échiquier.

5) Celui qui fait avantage d’une pièce a droit au trait, à moins que ce dernier ne soit compris dans l’avantage accordé.

6) Si on concède l’avantage d’un pion, où d’un pion et d’un ou plusieurs traits, on enlèvera de l’échiquier le pion du Fou du Roi.

7) Si on fait l’avantage d’une Tour, d’un Fou ou d’un Cavalier, la pièce offerte est, en règle générale, et sauf accord contraire, la Tour, le Fou ou le Cavalier de la Dame.

8) Celui qui fait l’avantage de la Tour peut roquer du côté de la Tour enlevée, comme si celle-ci se trouvait encore sur sa case, à condition toutefois que cette case ne soit occupée par aucune autre pièce.


Art. 23. — De l’inscription des parties.

1) Chaque joueur est tenu d’inscrire sa partie d’une façon claire et intelligible.

2) En cas d’écart entre le nombre de coups noté de part et d’autre, les partenaires peuvent arrêter les pendules pendant qu’ils s’occupent de rectifier l’erreur. Pour user de ce droit, il faut qu’ils aient noté chacun leur dernier coup.

3) Le gagnant et, en cas de nullité, les deux partenaires, sont tenus, aussitôt la partie terminée, de remettre une copie correcte et lisible de la partie au directeur.


Art. 24. — Des contestations.

1) Une contestation se rapportant à une question de fait peut être soumise d’un commun accord à la décision d’un spectateur désintéressé, auquel cas les partenaires seront tenus d’accepter son jugement qui sera sans appel.

2) Lorsqu’il s’agit d’un cas spécial et non prévu par la présente Règle, ou s’il y a désaccord entre les partenaires quant à l’interprétation et l’application de la Règle, la question sera soumise :