Page:Règle du Jeu d'Échecs de la F.I.D.E. 1930.pdf/15

Cette page a été validée par deux contributeurs.

teur de la rencontre, la partie sera considérée comme perdue pour l’auteur du coup.

d) Si au cours d’une partie on constate qu’un coup irrégulier a été joué et non rectifié, la position au moment de l’irrégularité sera rétablie et la partie recommencera dès cet instant.

Si la position ne peut être reconstituée, la partie sera annulée.


Art. 18. — Des pénalités.

1) Un joueur ne peut exiger une pénalité que tant qu’il n’a touché aucune de ses pièces.

2) Le coup prescrit comme pénalité ne sera jamais le roque.

3) Si l’adversaire exige comme pénalité un coup illégal, sa demande sera traitée comme non avenue et il perdra le droit de réclamer la pénalité pour l’erreur commise.

4) Avant d’exécuter une pénalité quelconque, on devra rétablir la position qui précédait l’erreur commise.


Art. 19. — De l’abandon obligatoire.

La partie sera déclarée perdue pour le joueur :

1°) qui, délibérément, renverse l’échiquier ou dérange les pièces ;

2°) qui refuse de reprendre une partie suspendue dans un délai raisonnable et conformément au règlement habituel des tournois et rencontres individuelles ;

3°) qui refuse de donner suite à une requête réglementaire de son adversaire ;

4°) qui, au cours de la partie, refuse d’obéir aux règles ou aux dispositions de la direction du tournoi ;

5°) qui, présent ou absent, dépasse le délai régulier de réflexion.

Sauf cas de force majeure, les joueurs dans un tournoi sont tenus de demeurer à la disposition du directeur.


Art. 20. — De l’emploi de la pendule.

1) Si la partie se joue avec une limite de temps, les règles suivantes sont à appliquer :