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Art. 11. — Du trait.

L’attribution de la couleur lors de la première partie se détermine par le sort où par convention. Dès la partie suivante, les Blancs sont attribués alternativement aux deux partenaires, quel que soit le résultat des parties. Cependant, les parties annulées selon article 12 ne comptent pas dans ce calcul.


Art. 12. — Des parties annulées.

1) Si pendant ou après la partie, il est constaté que la position initiale des pièces était incorrecte ou que l’échiquier a été mal posé, la partie sera annulée.

2) Si au courant de la partie, le nombre ou la position des pièces est modifié de façon illégale, la partie doit être recommencée dès la position où cette modification a eu lieu.

3) Si la position correcte ne peut être reconstituée, la partie ne compte pas et doit être rejouée.


Art. 13. — De l’exécution des coups.

Le coup est exécuté :

a) en transférant la pièce d’une case à une autre, lorsque la main du joueur a lâché la pièce ;

b) lors d’une capture, quand la pièce capturée a été enlevée de l’échiquier et que la main du joueur a lâché sa propre pièce ;

c) lors du roque, quand la main du joueur a lâché la Tour ;

d) lors de la promotion d’un pion, quand le joueur a posé sur la case la figure choisie par lui.


Art. 14. — De l’ajustement des pièces sur leur case.

1) Le joueur ayant le trait peut ajuster sur leur case une ou plusieurs de ses propres pièces, sous réserve de prévenir son partenaire. Il est de coutume d’employer l’expression : j’adoube.

2) Il est interdit d’adouber les pièces du partenaire. Celui-ci est cependant tenu de rectifier, sur demande, la position de ses pièces sur l’échiquier.

3) Si les pièces sont dérangées involontairement, les pendules doivent être arrêtées immédiatement et la position doit être rétablie avec le concours du directeur du tournoi. Si, d’autre part,