de Messire Charles Du Parc. L’ancien rétable permettait de voir la lisière de la seigneurie du Herlan et de Lézerdot située le long du mur de cette chapelle ; mais le rétable du maître-autel qui était plus élevé cachait cette lisière. D’où violation de ses droits honorifiques et mécontentement de la douairière. Ici encore, la fabrique ne se départit pas de ses anciens procédés. C’était d’exécuter son projet tout en se présentant devant les tribunaux.
On fit cependant quelques additions au vieux rétable du maître-autel. D’après une quittance du 14 septembre 1726, la fabrique reconnaît avoir payé 75 livres en planches de sapin, « pour accommoder le rétable sur l’autel dans la chapelle du Herlan, » et le 14 septembre 1732, elle verse la somme de 350 livres pour les différents travaux exécutés dans le but « de rendre ce rétable parfait. »
Le sujet du rétable est l’adoration de Jésus-Hostie par les Anges. Le tableau du milieu représente la Nativité, et debout, dans les coins de l’autel, se trouvent la Vierge et saint Thégonnec.