dans les discussions et surtout dans la solution des affaires. En 1656, le corps politique de Saint-Thégonnec se composait « d’honorables gens Yves Inizan de Kerdépré, Hervé Caroff, Guillaume Rannou, Hervé Pouliquen du Hellin, Yves Bretton, Olivier Bretton, Nicolas Mazé, Hervé Guillerm, Hervé Kéramblouch, Mathieu Inizan, François Crenn, Jacques et François Caro, Jean Bretton de Penfao, Guillaume Pichon, François Perros, Guillaume Mazé, Jean Plassart, Alexandre Rioual et plusieurs autres manants et habitants de la dicte paroisse faisant la plus saine et meure voix et corps politique d’icelle. »
Vers cette époque, des arrêts du Parlement de Bretagne organisèrent dans chaque paroisse un corps régulier de délibérants, appelé « le Général ». Ce Général se composait de douze des notables de l’endroit. « Ses fonctions étaient des plus variées. Elles étaient tantôt civiles, tantôt religieuses. Plus souvent elles furent civiles et religieuses tout ensemble. Au titre ecclésiastique, il devait s’occuper du bon ordre des assemblées [1] » et empêcher tout empiétement sur les droits de l’église. Aussi dans tous les procès de la
- ↑ Saint-Donatien et Saint-Rogatien de Nantes, par l’abbé Delanouc.