Jean Thoribé de Lannivinon et François Thoribé de Kérescars. Le Général accepta les conditions proposées par la dame de Lézerdot.
Le prône de la grand’messe mettait toujours les paroissiens au courant des affaires de la fabrique. La plupart du temps, ils se contentaient d’approuver par un silence religieux les communications faites par leur recteur, mais d’autres fois, oubliant la dignité du saint lieu et le respect dû à leur pasteur, ils ne se gênaient pas pour protester bruyamment.
En 1651, le seigneur de Penfao reprocha à Louis de Kerhoaz, seigneur de Quélennec, d’avoir usurpé des droits honorifiques dans l’église de Saint-Thégonnec. Les paroissiens, gagnés par Louis de Kerhoaz, protestèrent au prône même de la messe et proférèrent des murmures et des menaces à l’adresse du seigneur de Penfao.
Dans les premiers temps, les affaires de la paroisse étaient traitées en public. Dans le cimetière qui servait parfois de salle de délibération, à l’issue de la grand’messe, chacun était autorisé à donner son avis. Mais ces discussions étaient souvent tumultueuses et sans résultat. Plus tard, différents règlements vinrent limiter ce nombre exagéré de délibérants. Les notables de la paroisse réunis sous forme de « corps politique » eurent seuls voix