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nous estions venus luy faire sommation à requeste du dit Thoribé sy ou non elle auroit donné son consentement au dit Marchand comme il l’a soutenu pour la réédifition de l’esglise de Saint-Egonnec, et si elle n’a point reffusé aux dits paroissiens de donner son consentement tant au sieur recteur qu’aux paroissiens pour ladite réédification. Sur quoy elle auroit envoyé le garson vers le bourg, feignant de la chercher, et estant revenu tost après, il nous auroit dit que la dite dame estoit allé à Kergariou et qu’elle n’auroit pas été si tost à la maison ; sur quoy aïant fait lecture à la dite damoiselle des réquisitions cy-dessus, elle nous a déclaré que la dame sa mère n’a donné aucun consentement au dit Marchand, que bien est vray il le luy a demandé plusieurs fois et avoir offert dix pistolles pour l’avoir, sans l’avoir obtenu. »

Quant au refus essuyé par le recteur :

« Elle a dit qu’elle n’a aucune connoissance de ce fait, et avoir veü le dit sieur recteur plusieurs fois au dit manoir de Kéranroux, mais ne sçavoir pour quel sujet, et est sa réponse qu’elle a reffusé de signer quoi que de ce interpellé.

« Rannou, notaire royal. »


Après bien des pourparlers, la dame de Lézerdot finit par donner son consentement. À la fin de