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de l’église devait entraîner la disparition de son enfeu et de sa tombe, voulut réclamer une indemnité à la fabrique ; mais il lui fut répondu qu’on ne toucherait pas à ses privilèges. La fabrique consentit cependant à avancer sa tombe de trois pieds jusqu’au mur. Elle était auparavant contiguë au pilier de la petite arcade et, d’après ce nouveau plan, ce pilier devait disparaître. Au pignon de la chapelle se trouvait une voûte ornée de trois grands écussons avec des armoiries en bosse, les armoiries déjà citées.

La lisière faisait le tour des arcades et de la chapelle et continuait le long de l’église jusqu’au dernier pilier du côté de l’épître. Elle existait aussi dans la nef depuis le jubé jusqu’au bas de l’église, et se terminait du côte de l’évangile après avoir fait le tour de la dernière arcade sous laquelle se trouvent les fonts baptismaux.

On comprend qu’ayant à sauvegarder tant de privilèges, le seigneur du Herlan ait fait quelques difficultés pour autoriser la fabrique à toucher à sa chapelle. Il donna cependant son consentement le 16 décembre 1652.

« Pour François Du Parc seigneur ne Lézerdault, Herlan, Kéranrouxet autres lieux. Donons pouvoir et faculté aux habitants de la parroisse de Pleibert-Sainct-Tégonnec de faire à croistre l’esglise