— Aôh ! mistress ! Je savais ! Le Chat percé. Et je pleurais. Je pleurais pour ce pauvre Teddy et je pleurais pour moi !
— Pour vous ?
— Aôh ! Yes ! mistress ! Pour moi. Parce que le « chat » je aurais bien voulu… que ce ne fût pas le chat percé.
— Monsieur ! Taisez-vous ! Dans un moment pareil !
— Mistress ! Fâchez-vô pas ! Ce était pour dire que je étais tout à vô, comme Teddy il était à Linette.
— Comment Teddy à Linette ? Mon Dieu, mon Dieu !
— Aôh ! Chère mistress ! Vous troublez pas ! C’est un rien, un rien, puisque je étais là et que c’était lui qui m’envoyait !
— Lui ?
— Mais oui ! Ce bon Teddy, il était devenu amoureux de Linette, à l’Hôtel Moderne.
— À l’Hôtel Moderne ?
— Mais oui, mistress, vous savez bien que c’était là que nous étions descendus. Alors Teddy, avec le bel complet, il avait conquis Linette, dans un couloir.
— Dans un couloir ? Le couloir après la cave ! C’est une habitude !
— Mais yes ! mistress ! Laissez-moi finir ! Il avait trouvé Linette, c’était juste le jour où on devait partir. Il avait emmené la petite dans un coin et il était revenu en disant à moi : « Tu diras à mistress que je reste avec Linette, qu’elle m’attende. Je reviendrai. Je n’oublie pas le chat percé par moi. »
— Et c’est tout ?
— Oui ! mistress ! C’était tout. On emballait les bagages. On mettait sur une voiture. Je suis parti tout seul, comme il voulait. Alors, train, puis bateau. Je apporterai à vous les bagages de Teddy. Ils étaient arrivés avec moi.