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AVERTISSEMENT.

si peu fréquent parmi nous, qu’il peut passer pour une innovation. Avec plus d’attention, on eût pu voir que plusieurs écrivains français ont employé ce rhythme sans que personne ait songé à leur en faire un reproche ; par exemple, Béranger, Alfred de Musset et A. de Vigny, dans sa pièce du Cor de Boncevaux. Toute la littérature moderne étrangère est pleine de ce genre de stances. Les hommes qui ont le mieux senti la valeur du rhythme populaire, Goethe, Tieck, Uhland, Ruckert, en ont fait un grand usage dans leurs meilleures pièces ; et l’on ne voit aucune raison pour que les Français s’interdisent à cet égard ce que tous les autres admettent. — 1857.