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phrases atténuantes, elles furent évitées avec horreur pour le même motif de restitution fidèle. Je n’ai pas voulu déguiser l’obscénité très saine du texte en équivoques égrillardes, savoureuses au goût gaulois : le miel hellène est plus âpre que le miel du Gâtinais, et l’ombre irritée du scribe qui recopia Hérondas, aux jours de Paul l’Anachorète, d’Antoine et de Pacôme, ne me pardonnerait pas d’en avoir affadi le parfum.