Page:Quillard - Les Mimes d’Hérondas, 1900.djvu/180

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

devait pas avoir pour scène la ville, mais la campagne.

Il semble que la narratrice ait, au cours de son rêve, roulé dans un ravin avec le bouc et les chèvres et qu’il s’en soit suivi un colloque de haut goût avec les chevriers.

2. Esclave Psyllê. On ne saurait dire s’il s’agit d’une Psyllê (esclave libyenne) ou d’une esclave nommée Psyllê.

3. Le Latmien. Endymion.

4. Le sacrifice. Probablement le sacrifice expiatoire après un songe.

IX

1. Prologue. Les quatre vers, eux-mêmes fort mutilés, ici traduits, sont écrits sur un menu morceau de papyrus qui appartenait à peu près au milieu d’une page. C’est la fin d’une sorte de prologue où, apparemment, Hérondas disait pourquoi il avait composé des mimes et repris le choliambe employé autrefois par Hipponax d’Éphèse. Celui-ci, dont il ne reste que de rares fragments, semble avoir été un satirique très âpre.