Page:Quillard - Les Mimes d’Hérondas, 1900.djvu/18

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ladelphe ou sous son successeur Ptolémée Évergeté.

C’est peu et c’est beaucoup.

Malgré les luttes entre Lagides d’Égypte et Séleukides Syriens, la vie à « Kôs la douce » [1] était alors facile, élégante et voluptueuse. De toutes parts les pèlerins y affluaient vers le temple d’Asklêpios : ils venaient de la terre hellénique, de Sicile, d’Asie, de Libye, des pays barbares, et les veillées nocturnes où les malades espéraient la venue du Guérisseur étaient suivies et précédées de fêtes et de pa-

  1. Cf. O. Rayet, Mémoire sur l’ile de Cos. Archives des missions scientifiques et littéraires, Paris, 1876 ; et Rudolf Herzog, Koische Forschungen und Funde, Leipzig, 1899.