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L’h aspirée est dure, dans certainscas.par exemple dans et /M~ être haï, la haïr.

6° Le poëte pèche encore contre l’harmonie, quand il fait rimer la césure avec la fin du’vers : Sortons ; qu’en sûreté j’examine avec vous,

Pour en venir à bout, les moyens les plus doux. CORN. Je t’ai préféré même à ’ceux dont les parents

Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs. !o. De Corneille vieilli sais conso)er Paris. BoiL.’ Sur un de vos coursiers pompeusement orné. RAC. On doit condamner dans ce cas une simple ressemblance de sons, comme par exemple celle d’un masculin avec un féminin

Nos desseins avortés, notre haine trompée. CORN. Jusqu’au dernier soupir je veux bien te le dire. ID. Aux Saumaises futurs préparer des tortures. BOIL. 7° Les hémistiches de deux vers ne doivent pas rimer’entre eux. Cette consonnance trompe l’oreille, et lui fait croire qu’elle entend quatre vers de six syllaBes,’ au~Iieu de deux alexandrins :

D& votre dignité soutenez mieux t’éciat

Est-ce pour travailler que vous êtes prélat ? BoiL. Je prodiguai mon sang : tout fit place à mes armes ; Je revins triomphant. RAC.

Lorsqu’on des tourbillons de flamme et de fumée, conseillons ici d’éviter sont bien moins sensibles, et peuvent être admises, après un repos bien marque

Sauvez-nous de sa main, et redoutez les dieux. CORN. 1. « Roi hors est dur à l’oreille, dit Voltaire à propos d’un ’vers de’ Cinna.