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Maudit soitl’auteur dur,.dont l’âpre et.rude.venve, Son cerveau tenaillant, rima malgré Minerve ;.

Et de son lourd marteau martelant le, bon. sens, A fait de méchants vers douze fois douze cents. Nous altons énumérer, en les classant, lësprinci "pales causes qui nuisent à l’harmonie du style.’ 1° Il faut ranger en premier Uea~ la ;succession~ de plusieurs consonnes rudes :, C’est,. di6.jVo !taire,Ie mélange heureux des voyelles et consonnes’qui’fait le charme de laversincation.

J’eus toujours pour’Sttspects !esd6 ? :sd’MM ennemi. ’< [CbRNB !BLE.

Jusqu’à ce çu’dvous-méme’it aitosese~prendre : CoEls donc qu’a pressé la soif’de la vengeance. ID. Un poëte peu connu’ commence un vers par cet hémistiche Arbre à ~rMa~e écorce.

La Motte fournit beaucoup d’exemples de ces cacophonies

Les rois qu’après leur mort on loue.

L’onde entre et fuit à flots égaux.

Cherche jusqu’en son advèrsaire.

Et du fond vif de ses pensées.

Les vers mosyllabiques sont en’gênerai’ peu harmonieux :

Je sais ce que j’ai fait, et ce qu’il vous faut faire. Co’RN. Ah 1 ce n’est pas ses soins que je veux qu’on me die. ID. Soitqu’eUe eùtméme en lui vu je ne saisquel charme. RAC. Un feu qui de mes sens est même encor le maître. VOLT.

1. Dulard.