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2° Crsce ou grâces à

Mais moi, grâce au destin, qui n’ai ni feu ni lieu. BOIL. Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance. RAC Je le veux, je le dois, grâce à vos injustices. VoLT. Grâces à nos malheurs, le crime est inutile. CORN. G~cesauxdieux, mesmainsnesontpascriminehes.RAc. Ah ! l’effort n’est pas grand, grdces à vos caprices. VOLT. 3° Jusque et~’M~~MM

Pensez-vous avoir lu jusqu’au fond demon âme ? CoRN. Tout jusqu’à sa servante est prêt à déserter. BOIL. Mena victorieux jusqu’au bout de la terre. RAC. Dois-je me ravaler jusques à cet époux ? CopN. Que plus d’un grand m’aima jusques à la tendresse. BoiL. Veut me sacrifier jusques à son amour. RAC. 4° Guère et guères :

Ulysse en fit autant. On ne s’attendait guère De voir Ulysse en cette affaire. LA FONT.

Seigneur, tant de grandeurs ne nous touchentp)us~MM’e.Je les lui promettais tant qu’a vécu son père. RAC. Et l’on ne pouvait guère en un pareil effroi, etc. VOLT. Mais les monstres, hélas 1 ne t’épouvantent ~Meres : La race des LaYùs les a rendus vulgaires. RAC. Allons donc nous masquer avec quelques bons frères Pour prévenir nos gens, il ne faut tarder itères. MOL. 5° Certe et certes.

L’orthographe certe est maintenant la plus ordinaire. Mais, en poésie, ce mot peut prendre une s. Certes ou je me trompe, ou déjà la victoire, etc. MALH. Alors, certes, alors je me connais poëte. BOIL.