La finale’en ller (avec mouillées) doit rimer avec elle-même. La rime contempler, briller, est insuffisante, quoiqu’on la trouve dans Iphigénie. 1" Remarque. Quand la finale en é, er ou ée, est précédée de deux consonnes dont la seconde est une liquide, ou r, comme blé, bré, plé, pré, on permet de ne faire entrer dans la rime que la seconde des deux consonnes. La même faculté est accordée pour la finale gner, qu’on peut faire rimer avec ner. Ma perte m’a surprise et ne m’a point troublée ; Mon noble désespoir ne m’a point aveuglée CoRN. Le sang à ces objets facile à s’ébranler,
Achille menaçant, tout prêt à t’accabler. RAC. Ce n’est plus un vain peuple en désordre assemblé ; C’est d’un zèle fatal tout.Ie camp aMu~M.
Au bout de l’univers va, cours te coH~ner,
Et fais place à des cœurs plus dignes de régner. In. 2° Remarque. L’é lui-même, quand il est détache et forme à lui seul un son,.peutrimeravecun é isolédela mêmemaniere. La rime alors n’est que d’unelettre’ Que si, sous Adam même, et loin avant Noé, Le vice audacieux, des hommes avoué,
A la triste innocence en tous lieux fit la guerre. BoiL. Depuis que sur ces bords les dieux ont envoyé La fille de Minos et de Pasiphaé RAC.
t. La versification sévère de Corneille use rarement de cetta facilité.
2. On trouve dans la plupart des Traités de Versification qu’il n’y a pas de rime d’une seule lettre. C’est une erreur outre les exemples donnés ici, on en verra encore d’autres ci-après. 3. Il faut remarquer que ces exemples roulent sur des noms