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Si j.e ne loge en ces maisons dorées

Au front superbe, aux voûtes peinturées D’azur, d’émail et de mille couleurs

Mon oeit se ptattaux trésors de la plaine Riche d’œH)et5, de lis, de marjolaine,

Et du. beau teint des printanières fleurs. DESPCATES.

Les )ois de la mort sont fatales

Aussi bien aux maisons royates

Omaux tandis couverts de roseaux, 1 Tous nos jours sont sujets.aux Parques. ; Ceux des bergers et des monarques Son.t coupés des mêmes ciseaux., RACAN. 2’’ modc~.

Versatexandrins et vers de huit syllabes. Voici les principales combinaisons

Le temps fuit, dites-vous ; c’est lui qui nous convie A saisir promptement les douceurs de la vie ; L’avenir est. douteux, le présent est certain. Dans la rapidité : d’une course bornée,

Sommes-nous assez sûrs de notre destinée,

Pour la remettre au lendemain ? Rouss 3*M !0~

Seigneur, dans ta gloire adbrab !o Quel mortel est digne d’entrer ? Qui pourra grand Dieu, pénétrer Ce sanctuaire impènét.rabte

Où tes saints inclinés, d’un œit respectueux. Contemplent de ton’ front l’éclat majestueux Rous3. (1) On voit ici le repos après le quatrième vers.