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trône sur un banc porté par des colonnettes. Le bras droit est élevé, mais la main n’est pas faite (fol. 16 v.).

Jésus assis et évangélisant, la main droite levée pour bénir, la gauche retenant un livre appuyé sur le genou. Le visage n’est qu’indiqué (fol. 11 r.).

Jésus prêchant debout, affublé du manteau des philosophes, le bras droit dégagé et dans la pose de la bénédiction ; le gauche enveloppé, la main est libre et tient un très petit rouleau (fol. 27 v.).

Jésus prosterné au jardin des Olives, ou au chemin du Calvaire, avec la légende :Ce est un imaje Deiu si cume il est cheus. « C’est une représentation de la manière dont Dieu est tombé » (fol. 17 r.).

Scènes de la présentation au peuple et de la flagellation ; simples esquisses où sont accusés seulement les contours des corps (fol. 28 v.).

Jésus crucifié, affaissé sur lui-même, la tête séparée du nimbe qui reste figuré à la rencontre des bras de la croix ; les deux pieds cloués d’un seul clou ; le subligaculum noué au-dessous du nombril et descendant jusqu’aux genoux (fol. 2 v.).

Descente de croix ; sujet à sept personnages, d’un mouvement remarquable et présentant quelque analogie pour la composition avec le célèbre tableau de Rubens (fol. 13 v.).

Esquisse à mi-corps d’une sainte Vierge tenant l’enfant Jésus sur ses genoux. L’enfant bénit de la main droite, et la mère tient de la gauche une plante à racine bulbeuse que je ne puis définir (fol. 10 v.).

Les douze apôtres, assis sur des bancs dans douze attitudes différentes, tous munis de rouleaux. Par le style et l’ajustement ces figures se rapprochent beaucoup de celles des manuscrits carolingiens. Légende :Ci poeis vos trover les agies des xij. apostles en séant. « Ici vous pouvez trouvez les âges (physionomies) des douze apôtres assis. » (fol. 1 v.).

Tête d’étude d’un décimètre de haut, exécutée au trait et dans le plus grand détail pour servir à une représentation d’apôtre (fol. 18 r.).

Deux grandes figures drapées à l’antique et recueillies par l’auteur probablement comme représentations des prophètes. L’une est tournée de trois quarts, barbue, vêtue du manteau grec et de l’himation, un rouleau déployé à la main gauche ; la droite dans le geste de la démonstration. L’autre est de face, imberbe, complètement enveloppée dans une toge ; les pieds nus, et, aux jambes, des anaxyrides ou braies (fol. 28 r.).

Dessin très étudié pour les draperies, d’une jeune femme coiffée en cheveux, avec cette légende :Vesci l’une des ij. damoizieles de que li jugemens fu fais devant Salomon de leur enfant que cascune voloit