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VI. — LA FONTAINE CATHERINE


Elle monta sur la levée du fleuve. Elle marchait vite et elle avait peur, parce que la campagne était noire et déserte autour d’elle. La pie dormait sur son épaule. L’accordéon ballottait sur son dos. Le singe, qui lui donnait la main, se faisait traîner.

Depuis longtemps elle n’entendait plus le bruit du moulin. Des crapauds chantaient auprès d’une fontaine.