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Le vieil homme marchait sur le chemin de halage, son fouet autour du cou. Le vent gonflait sa blouse. De temps en temps il s’arrétait pour cueillir des pissenlits, puis il rejoignait les mulets en trottinant et en criant :

— Hu-u !

Le marinier pesait sur la barre peinte en vert. Il prisait. Il chantait un air de son pays :

Un matelot s’en revenait,
Tout de neuf
Vêtu et chaussé,

Des Indes ou il avait fait
Le trafic
Pendant dix années…

Chercha partout sans la trouver,
Sa fiancée
Qu’il avait laissé…