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NOTES DE VOYAGE

Que dire de l’inUueuce particulière d’un bienheureux, de la guérison de certaines maladies ’ placées directement sous sa dépendance ? Knli c la Rochc-Dcrricn el Pommerit-Jaudy il y a une fontaine de saint Adrien dans laquelle on plonge la chemise d’un nouveau-né, quand on veut savoir si Tenfaut

i In auito de» lioglogrn|>Jiea ; d&na les doctimcnis que j’al mia eu réaervo [i sont le myetàre de sfiinle Tryphine et Je roi Arthur pp, putiJié par AL LuzeL et tu^me la pïèca de Al, Leconle de Liale, le jugement de K.otuor », dan» n les Poêiiies haibares ».

Une des pins poétiques légendes de . Bretagne armoricaine est celle qu’on raconte, tout le long de lit Manche, de Paiiupot à itoscolT, sur Efllatn et llénora, les deux jeunes époux séparés par UQ vtuu. Dans la poésie du Itat zaz*Urcii « eant Llflain hag ar Uoue Arziir c’est lo fameux roi Arthur qui tue le dragon ; je n’al pas entendu chez les gens du peuple monliotiner le héro» breton.

Lo village de Vieux-leaudet, (Koz-leodet), où Ifénora fut rejetée par ks tlolfl, à une ticue de Laonion, aurait été une vilie d’une certaine importance* Les Komains avaient fondé a cet endroit un pngus, que tes érudiU du puys s’ob»tinentà nommer Lexobie ;ccfut là, prctend-on, Le siège d’un évâché, av ;int Tréguier ; [o premier évêque en aurait été Drennatus, disciple do saUit Josejih d’Ariuiatiiic ; suint Tugdual fut iiii de ses successcuis* Leiohie cul le sorl do la ville d’Is et fut suhmergéc-

A rentrée de lanse, du côlé do Ijocqutree, uu liane d’éeueils poTteleiiom do higncr on Keîuger, te dos ou te haut de ia viite ; en face, est le phare de Treogcr (les Triagos), te tms de ta vit/e. Ces lieux-dits n^auraieut-ils pas une signi’* licaiiou ?

Une femme de Lannlon, ieanne Biolay, qui n’entend pas deux mots français de suite, m’a raconté que la villo d’is élait à leandet* Une fois que le Juif-Errant faisait sa tournée en llrotagnc, il rencontra, sur la route de Koz-Giiéadet, uu paysan qui eo rendait au marché ; le boudedeo areosLa riiomuiej et au cours do la conversation, qui avait été vite liée, ils arrivèrent au ntiUou d’une grande foire, où te paysan vit des uiorvellles, LTieure vint à sonner, et lo boudedeo disparut soudain, tandU t[ue l’aulre brave homme coni^idérait les marchandises et le inarclié. Sept ans après, repassa le Juit-Errant, et il revit lo paysan on Il l’avait quitté : Te voilà toujours 0 la même place ? demanda le baudedeo. Sais ;tu qu’il y a sept ans que je t’ai laissé là ? — Alors, repurlit Taulre, ou doit ètro chez mol bien inquiets n Le charme cessa tout à coup ; et Ils ae rclrouvêreul sur le chemin de Koz-Guéodei, revenant de la ville dT», Elle est restée depuis soua les Ilots, parce que le visiteur, muet d’élcninement, n’avait pas eu la penséo d’en interroger les habitants et de rompre le charme en faisant retGullr dans ce lieu euclianté nnc voix humaine, pendant l’abaoace du fati d iq ne J u i f-Errant *

t. « Atouez ar Sant » est la locution counmto pour exprimer ce « mal du saint Vf, qu’on détermine pur un nom propre ; par exemple : Arouez Kterin, c’est la déaomiuallon du mai qui porte comme la marque do eaiut Clérin el dont coltii-c) a le pouvoir spécial de remettre* Le mot arauez est d’iin III.