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NOTES DE VOYAGE

L’harmonisation n’offre même pas l’excuse d’être un mal nécessaire, Le musicien tâchera valtiemeni de conserver à une mélo* die son caractère tonal ou rythmique ; elle n’en sera pas moins contrainte de s’assujettir à une mesure convenue et de rompre souvent avec sa cadence nalurollc* L’harmonie, dans les conctitions qui lui sont faites par Tart moderne, ne saurait que défigurer une chanson populaire : elle couvre de fleurs une victime, avant de Télendre sur un lit de Procuste .

Un instrument s’accorderait peut-être avec ces mélodies, l’instrument national du pays, toutes les fois qu’on aurait sous la main cet accessoire de couleur locale. Les Gallois chantent avec la harpe. Mais les Gallois ont le pas sur tes autres peuples d’Europe pour Tantiquîté de leur musique populaire — et ces doux derniers mots ne hurlent pas d’être ici accouplés»—Dès le xii® siècle, les Cambrions étaient dos mailrcs d’harmonie ; leiii’ chanson la plus populaire n’était autre chose qu’un choral ; de hoiine heure ils avaient perdu Tliabitude de chanter à rmtis.Kon : à ce point qu’on est à se demander, malgré tes témoignages, si telle ou telle de leurs symphonies nVat pas un choral de la ItéEorme, plutôt qu’un chant kymrique

  • Quand Ilændcl eut abordé en Angleterre, il sc vit dans

une contrée prèle depuis six cents ans à Técouler. Mais la musique des Gallois, savante et compliquée, n’a que des rcla’ lions apparentes avec celle des Bretons, Quel accompagnement ajouterait ou plutôt ne nuirait pas au charme de ces simples chansons, rudes ou suaves, farouches ou tendres, Iratnanles ou vives, mais dolentes jusque dans la joie, parce que toute joie humaine est cour Le et suivie de larmes ? J’aimô mieux ma mie* ..

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comme il la compris, chaiif ;ê iVnii mode ix uu autre el Iraaafij^urÉ uû vieil air oub]i6 ou iucouuu* aiusi que Llâzt s’c$L souvemi do’Ja m61opée religieuse de fin CrritUt eu son oratorio de CknHus. Que Jü fois u’ai-jo pas eolendu mon ami M* de Graver suiitcuir que Warner a fondé presque teuto sa musique dramatique sardes douiiées populaires ! Uu excellent parti qu’ou a su Urer des chants bretons, c’est dans la cantale des Dcitj : Brriagncs, uno coïkipositlou de M, Thietcuiaos, sur des paroles de MM, SlgLsmoad UopartK et Le Jean* 1* La queslLOQ da prîndpc mise de cùlo, le gwtrz est encore moins accescible que le ^onn aux accoinpagnemenls. r [

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