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À LA REINE

Ce n’est point à l’éclat d’une pompe étrangère
Qu’elle doit sa splendeur.

Et sa faveur pourtant, jusqu’à moi descendue,
Comme un rayon brillant perçant la sombre nue,
M’a cherchée au milieu de mon obscurité,
Et vers son trône auguste, amour de la patrie,
De mon cœur palpitant, de mon ame attendrie,
Tous les vœux ont monté.

Sors de ton abandon, viens, sois fière, ô ma lyre !
Une Reine, une sainte a daigné nous sourire ;
Que ta voix désormais, en bénissant le ciel,
Ainsi qu’un doux écho de joie et de tendresse,
N’apporte que des chants d’amour et d’allégresse
À son cœur maternel.

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