Page:Quarré - Poésies d’Antoinette Quarré, 1843.djvu/84

Cette page a été validée par deux contributeurs.
48
REMERCIEMENT

Que ta voix désormais, en bénissant le ciel,
Ainsi qu’un doux écho de joie et de tendresse,
N’apporte que des chants d’amour et d’allégresse
À son cœur maternel.

Comme un ange d’amour, veillant sur notre France,
Tarissant les douleurs, protégeant l’innocence,
Et par toutes les voix faisant bénir son nom,
Le ciel semble l’avoir placée au rang suprême
Pour secourir le pauvre, et du coupable même
Obtenir le pardon.

De son royal époux tendre et noble compagne,
Heureuse de ses fils que la gloire accompagne
Des portes de l’Atlas aux mers de l’équateur,
Unie à nos destins, de nos victoires fière,