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À DIJON.

Ô cité de nos ducs ! et, plein d’un saint respect,
Mon cœur, surpris et fier, tressaille à ton aspect.
Que ton front glorieux porte bien sa couronne !
De ton royal manteau la pourpre t’environne,
Et le fer dans ta main, comme un sceptre puissant,
Repose avec orgueil, ou brille menaçant.
Sur la terre de France un cri soudain s’élève,
Guerre ! guerre ! À ce cri tu t’élances, le glaive,
Agité dans les airs par tes fiers Bannerets,
Va chasser le Teuton ou repousser l’Anglais.


Ton duc victorieux rentre en sa capitale :
La fanfare a sonné sa marche triomphale,
Il ramène vainqueurs ses généreux guerriers,
Invincibles barons, illustres chevaliers,