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LE POÈTE.


« N’as-tu reçu des cieux la divine harmonie
 « Que pour mêler toujours
« L’amertume des pleurs aux accens du génie,
« Et le deuil aux amours ? »

Ah ! du poète, hélas ! laissez la voix touchante
Gémir en longs accens,
Et son fier désespoir, et sa douleur ardente
Éclater dans ses chants.

Voyez un lac, paisible au sein d’une vallée,
Dans son calme sommeil
Réfléchir de la nuit la majesté voilée
Ou les feux du soleil.

D’un vaste ciel d’azur il vous offre l’image
Dans ses limpides eaux,