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UN MARIAGE.

« D’un amour innocent goûtant la chaste ivresse,
« À la face du ciel, je t’en prie à genoux,
« Reçois l’heureux serment que ma bouche t’adresse,
« De n’aimer que toi seule et d’être ton époux. »

C’était par un beau soir de la saison des roses ;
On respirait l’amour sous des cieux étoilés ;
Mais le zéphyr, jouant dans les fleurs demi-closes,
Emportait les sermens à leurs parfums mêlés.