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À UNE JEUNE FILLE POÈTE.



Quand, assise le soir au bord de ta fenêtre,
Devant un coin du ciel qui brille entre les toits,
L’aiguille matinale a fatigué tes doigts,
Et que ton front comprime une ame qui veut naître,
Ta main laisse échapper le lin brodé de fleurs
Qui doit parer le front d’heureuses fiancées,