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À Mme JULES PAUTET.

Alors sans doute, alors, sur ma lyre attendrie
Les chants naîtront d’eux-même aux accords de ta voix.
Le bonheur de t’aimer, à défaut du génie,
Fera frémir encor sa corde sous mes doigts.

Jusque-là cependant, loin de rester muette,
Elle redit, tout bas, les concerts d’alentour ;
Car, pour toi recueillis, les sons qu’elle répète
Sont des vœux de bonheur et des accens d’amour.