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À Mme JULES PAUTET.

Tandis que tout soupire, ou murmure, ou bourdonne,
Ou chante à ses côtés ;

Je ne puis rien t’offrir qu’un imparfait hommage,
Moi qui n’ai pas encore, étrangère à ton seuil,
De l’hospitalité, dans ton heureux ménage,
Reçu le doux accueil.

Mais ce n’est pas en vain que la voix m’y convie ;
Je viendrai quelque jour m’asseoir à ton foyer,
Où l’esprit, la bonté, ces parfums qu’on envie,
Charment le cours du temps et le font oublier.

Je viendrai prendre aussi ma part de la tendresse
Que ta vertu touchante inspire à tous les cœurs,
Et, comme un don chéri qu’engage une promesse,
De ta pure amitié réclamer les douceurs.